« Sans révéler à ces hommes de son choix toute la lumière qui devait être donnée au monde, Dieu leur fit voir plusieurs des erreurs de l’Église. Par leur moyen, il faisait sortir le peuple des ténèbres, mais graduellement et pas à pas, en tenant compte des nombreux et sérieux obstacles à surmonter. Non préparés à contempler la vérité dans tout son éclat, ils s’en fussent détournés, éblouis, telle une personne qui passe de l’obscurité à la clarté du soleil de midi. Siècle après siècle, d’autres ouvriers fidèles allaient être chargés de conduire les âmes plus loin encore sur le chemin de la Réforme. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 88.
« Dans une autre lettre, adressée à un prêtre qui était devenu un disciple de l’Évangile, Hus parle avec une profonde humilité de ses faiblesses; il s’accuse d’avoir pris plaisir à porter de riches vêtements et d’avoir gaspillé des heures à des occupations frivoles. Puis il ajoute cette touchante exhortation: Que la gloire de Dieu et le salut des âmes occupent seuls ton esprit, et non la possession de bénéfices et d’héritages... Prends garde à ne point orner ta maison plus que ton âme; et donne surtout tes soins à l’édifice spirituel. Sois pieux et humble avec les pauvres, et ne dépense pas ton bien en festins. Si tu n’amendes ta vie et ne t’abstiens de vêtements somptueux et de superfluités, je crains que tu ne sois gravement châtié comme je le suis moi-même. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 90.
Discussion:
Qu’est-ce que la « lumière progressive »? Pourquoi Dieu révèle-t-Il la vérité progressivement? Comment ces principes s’appliquent-ils à l’église de Dieu aujourd’hui?
Comment les nouvelles découvertes de la vérité se rapportent-elles aux vérités antérieures que le peuple de Dieu avait comprises? Pourquoi la nouvelle lumière ne doit-elle jamais contredire l’ancienne?
Quel que soit l’endroit où vous vivez, votre culture va promouvoir des valeurs, des idées et des codes moraux qui, d’une manière ou d’une autre, sont en conflit avec ce que la Bible enseigne. Après avoir identifié ces domaines de conflit, comment vous voyez-vous et comment nous voyez-vous, en tant qu’église, en train de relever ces défis? Comment demeurer de bons citoyens tout en ne succombant pas aux valeurs tordues que proclame notre culture?
Comment la lettre de Jean Hus influence-t-elle votre réflexion aujourd’hui? Qu’est-ce qui vous impressionne dans cette lettre?
« Qu’il ne te paraisse point dur de le renvoyer libre de chez toi; car il t’a servi six ans, pour la moitié du salaire d’un mercenaire; et l’Éternel ton Dieu te bénira en tout ce que tu feras. » (Deutéronome 15:18)
Un maître israélite devait libérer son esclave au temps désigné et, lorsque celui-ci quittait son service, lui remettre un salaire généreux pour qu’il puisse s’établir. Il devait le faire cordialement et joyeusement, et l’Éternel promettait sa bénédiction sur cet acte de libéralité. L’esprit de précepte, comme la loi de Christ tout entière, nous engage à traiter nos subordonnés convenablement aussi. Rappelons-nous comment le Seigneur a agi avec nous et reconnaissons la nécessité de nous comporter de même à leur égard. Il convient d’être généreux à ceux qui sont les enfants d’un Dieu de bonté. Comment pouvons-nous attendre que notre grand Maître nous bénisse dans nos affaires, si nous sommes injustes avec ceux qui nous servent.