Pierre nous rappelle que beaucoup seront mal préparés pour le retour de Christ parce qu’ils « oublient volontairement » (2 Pi 3:5) ce qui est arrivé lors du déluge. Aujourd’hui, bien que le monde ait une mémoire collective d’un grand déluge (un nombre étonnant de cultures mondiales racontent l’histoire d’un déluge dévastateur, des Grecs anciens aux Mayas), l’histoire de Noé est aujourd’hui l’un des récits bibliques les plus ridiculisés. Comme prévu, le monde met de côté cette histoire comme un mythe, peu importe à quel point elle est clairement et explicitement décrite dans l’Ancien Testament et référencée plusieurs fois dans le Nouveau Testament.
Jésus a dit que la situation mondiale ressemblerait « aux jours de Noé » dans Matthieu 24:37-39. Comparez ce passage avec Genèse 6:1–8. Quelles étaient les conditions morales qui ont conduit au déluge? Quels parallèles existent entre ces deux époques?
Il y a une autre leçon importante pour le reste du peuple de Dieu des derniers jours qui émerge d’une étude attentive. Hébreux 11:7 nous dit que Noé « construisit une arche pour sauver sa famille; …il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi ». Imaginez-vous prêcher pendant plus d’un siècle, avec pour seul résultat votre propre famille dans l’arche. Si Noé avait été un évangéliste moderne, nous pourrions être tentés de le considérer comme un échec: des décennies de prédication et sans aucun résultat tangible.
Heureusement, à l’heure actuelle, de nombreuses parties du monde sont très réceptives aux messages des trois anges. L’évangélisation – la prédication de notre message unique – se révèle incroyablement efficace dans de nombreux endroits, et beaucoup viennent à connaitre le Seigneur. Nous n’avons pas encore atteint le point où il n’y a aucun résultat, bien que nous ayons été informés que le moment viendra où « le temps de grâce prendra fin et la porte de la miséricorde se fermera. Cette seule et courte phrase: “celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée”, nous conduit à travers le ministère final du Sauveur, jusqu’au moment où la grande œuvre du salut de l’homme sera consommée » (Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 428). D’ici là, nous avons un travail à faire en tant qu’église.
Comment pouvons-nous apprendre à ne pas nous décourager si nos efforts évangéliques personnels ne semblent pas porter beaucoup de fruits pour le moment? Pourquoi devons-nous continuer nos efforts? (Voir Jn 4:37.)