Lisez Apocalypse 6:12–17. Considérez les détails de la réaction de ces personnes face aux évènements de la fin du monde se déroulant soudainement. Que remarquez-vous à propos de leur réaction?
Il est intéressant de noter que les perdus ne crient pas « Qu’est-ce que c’est? » ou « Qui est derrière cela? » Ils semblent savoir ce qui se passe. Ils se réfèrent à Jésus comme « l’Agneau », ce qui implique qu’ils connaissent quelque chose de l’histoire de Christ. Ils semblent également conscients que « le grand jour de Sa colère est venu », et qu’ils se trouvent dans une position désespérée: « Qui peut subsister? » Avant la fin, l’évangile est porté à chaque nation sur terre (Mt 24:14), et les messages des trois anges sont délivrés à toute la planète. Et pourtant, il y aura des personnes qui seront prises au dépourvu, non pas par manque d’information mais en raison de leur refus de croire et d’obéir. Ce sera la raison pour laquelle ces personnes seront perdues dans les derniers jours.
Lisez Matthieu 24:36-44. Quelles leçons devrions-nous tirer de l’histoire de Noé?
Jésus utilise l’histoire du déluge pour nous avertir que Sa seconde venue surprendra beaucoup de gens. Sa seconde venue ne constituera point une surprise, de la même manière que le déluge n’a pas surpris le monde par manque d’information. Noé avait prêché pendant 120 ans à un monde qui refusait de croire. Ils savaient ce qui allait arriver. Ils n’ont tout simplement pas cru.
Pendant ce temps, de nombreuses personnes se consolent en se disant que le passage du temps signifie que les prophéties sont fausses. En utilisant l’histoire du déluge comme contexte, Pierre écrit que « dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant: où est la promesse de son avènement? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création » (2 Pi 3:3, 4). À mesure que les années passent, ce sentiment ne fera que croitre.
Dans l’expérience de chaque personne, la seconde venue de Jésus (ou dans certains cas, la troisième venue) n’est jamais qu’un moment après la mort, et nous savons tous combien la vie passe rapidement. Comment cette perspective peut-elle nous aider à gérer le « retard »?