«L'ange de l'Éternel» apparut à Moïse dans des flammes de feu «au milieu d'un buisson» (Ex 3:2, LSG). C’était le Seigneur Jésus Lui-même qui parlait à Moïse «du milieu du buisson» (Ex 3:4, LSG).
Ne soyez pas confus par le titre «ange de l'Éternel» en ce qui concerne la personne de Jésus-Christ. Le terme «ange» signifie simplement «messager» (en hébreu, mal’akh), et selon le contexte, cet ange peut être interprété comme étant humain ou divin (voir Mal 3:1). Il existe de nombreux passages dans la Bibleoù «L'ange de l'Éternel» désigne une personne divine (étudiez par exemple Gn 22:11, 15–18; Gn 31:3, 11, 13; Jg 2:1, 2; Jg 6:11–22; Zac 3:1, 2). Cet angede l'Éternel parle non seulement au nom de l'Éternel, mais il est l'Éternel Luimême. Jésus est le messager de Dieu pour communiquer la Parole du Père.
Lisez Exode 3:7–12. Comment Dieu avait-Il expliqué à Moïse la raison pour laquelle Il voulait intervenir en faveur des Israélites réduits en esclavageen Égypte?
La souffrance du peuple de Dieu en Égypte est décrite de manière vivante comme un gémissement et un profond cri au secours. Dieu entendit leur cri et eut de la compassion pour eux (Ex 2:23–25). Il les appela «mon peuple» (Ex 3:7). C’est-à-dire, avant même le Sinaï et la ratification de l’alliance, ils étaient Son peuple, et Il leur permettrait de vivre et de prospérer (s’ils obéissaient) dans le pays de Canaan, comme Il l’avait promis à leurs ancêtres.
Dieu dit à Moïse qu’Il l’envoyait à Pharaon pour une tâche précise: «Maintenant, va, je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortird'Égypte mon peuple, les enfants d'Israël» (Ex 3:10, LSG). Encore une fois, Dieu les appelle «mon peuple».
Quelle tâche Dieu avait-Il confiée à Son serviteur! Moïse avait donc répondu par une question: «Qui suis-je?» C’est-à-dire, en prenant conscience de la portée de ce qui va se passer et de son rôle dans tout cela, Moïse se demande pourquoi Dieu choisirait-Il quelqu’un comme lui. Dès le début, nous avons ici une indication de son caractère, de son humilité et de son sentiment d’être indigne de l’appel qui lui est fait.
Pourquoi l’humilité et le sentiment de notre propre «indignité» sont-ils si importants pour quiconque cherche à suivre le Seigneur et à accomplir quelque chose pour Lui?