Il semble incompréhensible que Lucifer ait autrefois occupé la position de chérubin protecteur, siégeant à un poste exalté près du trône de Dieu. Sa simple existence aurait dû contribuer à révéler la gloire de Dieu à l’univers. Au lieu de cela, il a commencé à considérer sa propre gloire, et non celle de son Créateur; ou, pour être plus précis, il a commencé à s'imaginer qu’on ne lui accordait pas l’honneur qui lui était dû.
Lisez Ézéchiel 28:11–17 et Ésaïe 14:12–14. Qu’est-ce qui a conduit à la chute de Lucifer? Comparez ces passages avec Apocalypse 14:1–12. Comment le contraste entre la chute de Lucifer et la position élevée de l’humanité en Christ éclaire-t-il votre compréhension des évènements d’Apocalypse 14?
Remarquez comment Lucifer a été chassé de la montagne sainte, tandis que les rachetés se tiennent sur le mont Sion avec l’Agneau de Dieu. Lucifer a été en Éden; la race humaine y a également été, mais contrairement au sort de Satan, l’humanité est en train d’être restaurée au paradis par Christ (voir Apo. 22:1–3).
Dans ce contexte, la citation suivante d’Ellen G. White est très instructive: « Le ciel triomphera, car les places vacantes dans le ciel, laissées par la chute de Satan et de ses anges, seront comblées par les rachetés du Seigneur. » – The Advent Review and Sabbath Herald, 29 mai 1900.
Et ils y sont, au ciel, uniquement grâce à l’évangile. En effet, le thème de l’évangile et de la rédemption se retrouve métaphoriquement illustré dans la salle du trône dans Apocalypse 4 et 5. Par exemple, les anges s’écrient: « Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation » (Apo. 5:9). Quelle image de l’évangile et de la mort de Jésus pour la rédemption de l’humanité!
Remarquez aussi comment ce langage reflète le message du premier ange, dans lequel nous sommes appelés à prêcher « l’Évangile éternel... à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple » (Apo. 14:6). Quelle représentation puissante de la plénitude de l’œuvre de Christ pour le monde. Il n’y a pas un seul être humain dans toute l’histoire de la terre pour lequel Christ n’est pas mort. Tous sont appelés à apprendre cette nouvelle et à choisir de l’accepter.
Quel rôle avons-nous, en tant qu’Église et en tant qu’individus, pour faire savoir aux gens ce que Christ a fait pour eux?