Lisez Josué 8:1-29. Que nous dit cette histoire sur la façon dont Dieu peut transformer nos échecs les plus atroces en opportunités?
La stratégie de Yahvé transforma la défaite initiale d’Israël en un avantage tactique, et ainsi, la vallée d’Achor (mot hébreu pour « trouble ») devint une porte d’espoir (Voir aussi Os 2:15). Ayant acquis trop de confiance en eux-mêmes par leur première victoire sur les Israélites, les citoyens d’Aï répétèrent leur stratégie en attaquant les Israélites qui feignirent la retraite et la défaite. Une fois que les habitants d’Aï s’étaient attirés hors de leur forteresse, les 30 000 Israélites, positionnés non loin derrière la ville (Js 8:4), s’emparèrent de la ville vide en y mettant le feu. Josué 8:7 indique clairement que ce n’est pas la stratégie quiapporte la victoire, mais c’est l’Éternel Lui-même qui accordera la victoire et livrera la ville d’Aï aux Israélites. Même dans un chapitre où les aspects militaires dominent le récit plus que dans tout autre chapitre du livre, le texte met en évidence la vérité sous-jacente selon laquelle la victoire est un don de Yahvé.
Le moment décisif de la bataille arriva lorsque les hommes d’Aï quittèrent la ville et commencèrent à poursuivre les Israélites. C’était la deuxième fois que Dieu parlait dans tout le chapitre après avoir donné la stratégie dans Josué 8:2, signalant qu’Il supervise la bataille. Jusqu’à présent, nous ne connaissons pasl’issue de la bataille. À partir de ce moment, il devient clair que l’armée israélite est victorieuse.
L’arme dans la main de Josué était une faucille, ou un cimeterre, plutôt qu’uneépée ou un javelot. À l’époque de Josué, cela n’était peut-être pas utilisé comme une arme réelle, mais plutôt un symbole de souveraineté. Et, en plus de donner le signal de l’attaque, cela exprime la souveraineté de Dieu dans la défaite d’Aï. En étendant le javelot jusqu’à la victoire complète, il est démontré que Josué avait pleinement assumé le commandement que Moïse avait exercé lors de la traversée de la mer Rouge (Ex 14:16) et dans la guerre contre les Amalécites (Ex 17:11-13), où Josué avait personnellement mené le combat.
Cette fois, il n’y avait pas d’intervention visible et miraculeuse de Dieu, mais la victoire sur Aï n’était pas moins divinement assistée que celle de la premièregénération sur les Égyptiens ou lors de la récente victoire sur Jéricho. La clé dusuccès réside dans la foi de Josué dans la parole de l’Éternel et dans son obéissance inébranlable à celle-ci. Le principe vu dans cette histoire reste valable pour le peuple de Dieu aujourd’hui, où qu’il vive et quelles que soient ses difficultés.