Lecture de la semaine
Gn 15:16; Lv 18:24-30; 2 Tim 4:1, 8; Ex 23:28-30; Dt 20:10, 15-18; Esa 9:6.
Verset à mémorser
« Josué prit en même temps tous ces rois et leur pays, car l’Éternel, le Dieu d’Israël, combattait pour Israël » (Josué 10:42, LSG).
Le livre de Josué présente certaines scènes troublantes, soulevant de graves interrogations quant au concept de guerre divine ou de guerre sainte, où un peuple, investi d’un mandat supposément donné par Dieu, est appelé à en anéantir un autre. La notion de guerre sainte dans l’Ancien Testament constitue en effet un défi théologique majeur. Dieu y apparait comme le Souverain absolu de l’univers; dès lors, tout événement, aussi déroutant soit-il, semble devoir être rattaché, directement ou indirectement, à Sa volonté. D’où cette question inévitable: « Comment Dieu peut-Il permettre de telles choses? » La semaine dernière, nous avons examiné l’idée selon laquelle Dieu est engagé dans un conflit d’envergure bien plus vaste que toutes les guerres humaines connues – un combat cosmique qui pénètre chaque dimension de notre existence. Nous avons également constaté que les événements de l’histoire, qu’ils soient bibliques ou profanes, ne peuvent être véritablement compris qu’à la lumière de ce conflit global. Cette semaine, notre réflexion se poursuit autour de la complexité des guerres approuvées par Dieu, des limites et des conditions qui les encadrent, de la vision ultime de paix esquissée par les prophètes de l’Ancien Testament, ainsi que des implications spirituelles profondes que ces récits de guerre peuvent receler.
* Étudiez cette leçon pour le sabbat 1er novembre