Lisez Ellen G. White, « Dernières paroles de Josué », pp. 481-483, dans Patriarches et prophètes.
« Parmi les multitudes sorties d’Égypte, nombreux étaient ceux qui s’étaient adonnés à l’idolâtrie. Tel est le pouvoir de l’habitude que cette pratique fut, dans une certaine mesure, secrètement perpétuée même après l’installation du peuple en Canaan. Josué discernait la présence de ce mal au sein d’Israël et en mesurait clairement les périls. Il aspirait ardemment à une réforme complète au sein de l’armée hébraïque. Il savait que si le peuple ne s’engageait pas résolument à servir l’Éternel de tout son cœur, il s’en éloignerait toujours davantage…
Si une partie de l’armée comptait de véritables adorateurs animés d’un esprit sincère, beaucoup n’étaient que des formalistes, accomplissant leurs devoirs religieux sans zèle ni ferveur. Certains, idolâtres dans l’âme, n’auraient cependant jamais osé se déclarer tels, tant ils en éprouvaient de honte. » (Ellen G. White, Signs of the Times, 19 mai 1881).
« Cette alliance solennelle fut consignée dans le livre de la Loi, afin d’être conservée de manière sacrée. Josué érigea ensuite une grande pierre sous un chêne situé près du sanctuaire de l’Éternel. Il déclara alors à tout le peuple: ‘‘Voici, cette pierre servira de témoin contre nous, car elle a entendu toutes les paroles que l’Éternel nous a dites; elle servira de témoin contre vous, afin que vous ne soyez pas infidèles à votre Dieu’’(Josué 24:27).
Par ces paroles, Josué affirmait clairement que ses exhortations et avertissements ne provenaient pas de lui-même, mais qu’ils étaient les paroles mêmes de Dieu. Cette pierre, ainsi dressée, devait rappeler aux générations futures l’événement dont elle était le mémorial, et constituer un témoignage contre le peuple, si jamais celui-ci venait à sombrer de nouveau dans l’idolâtrie. (Ellen G. White, Signs of the Times, 26 mai 1881).
Discussion:
Discutez de la signification de l’expression: « car c’est [l’Éternel] un Dieu saint, c’est un Dieu jaloux » (Js 24:19, LSG). En quel sens Dieu est-Il un Dieu jaloux?
Comment notre amour pour Dieu est-il lié à la liberté de choix qu’Il nous accorde? C’est-à-dire, pourrions-nous vraiment aimer si nous n’avions pas la liberté de choisir? Le véritable amour peut-il jamais être forcé? Si non, pourquoi pas?
Quels sont les moyens pratiques par lesquels les dirigeants de l’Église d’aujourd’hui peuvent passer le flambeau à la prochaine génération?
Pensez à la vie de Josué et à la conclusion que durant toute sa vie,les Israélites avaient servi l’Éternel. Quelle conclusion aimeriez-vous que les gens tirent de votre vie?