Lisez Gn 2:15 et Gn 3:17-24. Quelles furent les conséquences de la Chute, en ce qui concerne l’espace de vie du premier couple humain?
Lors de la création, Dieu avait placé Adam et Ève dans un environnement parfait qui incarnait l’abondance et la beauté. Le premier couple humain avait rencontré son Créateur dans un bel espace de vie qui pouvait répondre à tous leurs besoins physiques. En plus de la communication avec Dieu, le jardind’Éden avait servi de centre d’apprentissage où Adam et Ève avaient acquis une compréhension significative du caractère de Dieu et de la vie qu’Il leur destinait. Par conséquent, lorsqu’ils avaient rompu la relation de confiance avec leurCréateur, leur relation avec le jardin d’Éden avait également changé et, en signe de la relation brisée, ils avaient dû quitter le jardin. Ils perdirent le territoire queDieu leur avait donné. Ainsi, le jardin d’Éden était devenu le symbole de la vie abondante, et nous redécouvrirons ses motifs dans le thème de la Terre promise.
Comment les patriarches percevaient-ils la promesse de la terre? (Voir Gn 13:14, 15; Gn 26:3, 24; Gn 28:13). Selon vous, que signifie pour nous, en tant qu’adventistes, le fait de vivre comme héritiers des promesses (Heb 6:11-15)?
Lorsque Abraham pénétra dans le pays que Dieu lui avait désigné, ce territoire devint, par la foi, la Terre de la promesse pour lui et pour sa descendance. Pendant quatre siècles, cette terre demeura la Terre Promise. Les patriarches n’en furent jamais pleinement propriétaires; ils ne la possédaient pas au point de pouvoir la transmettre à leurs enfants comme un héritage. Elle appartenait à Dieu, toutcomme le jardin d’Éden Lui appartenait. De même qu’Adam et Ève n’avaientrien accompli pour mériter leur entrée dans le jardin d’Éden, Israël n’avait entrepris aucune œuvre qui justifiât sa possession de la Terre promise. Celle-ci fut un don, né de la libre initiative divine. Israël ne détenait aucun droit naturel ni aucune revendication légitime sur ce territoire (Dt 9:4-6); c’est uniquement par la grâce de Dieu qu’il lui fut permis d’en prendre possession.
Les patriarches étaient les héritiers des promesses jusqu’à ce qu’elles se réalisent. Nous, en tant que disciples du Christ, avons hérité de promesses encore meilleures (Heb 8:6). Cela s’accomplira si nous devenons les imitateurs de « ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses » (Heb 6:12, LSG).