Lisez Psaume 131. Que nous apprend ce psaume sur notre relation avec Dieu?
Le peuple de Dieu vit dans un monde qui afflige les fidèles, un monde plein de tentations et de difficultés pour presque tout le monde. La conviction renouvelée du psalmiste qu’il est un enfant de Dieu et qu’il dépend de Dieu pour sa vie le console et l’amène à confesser que son orgueil n’a aucune valeur. L’illusion de l’orgueil est qu’il pousse l’orgueilleux à devenir égocentrique et incapable de regarder au-delà de lui-même. Les orgueilleux sont donc aveugles à la réalité supérieure de Dieu. En revanche, les justes lèvent les yeux vers Dieu (Ps 123:1, 2). La reconnaissance de la grandeur de Dieu les rend humbles et les libère de la recherche de soi et de la vaine ambition. Le psalmiste avoue qu’il ne recherche pas des choses « trop grandes et trop élevées » (Ps 131:1, SG1). Ces expressions décrivent les œuvres de Dieu dans le monde qui dépassent l’entendement humain. La science moderne nous a montré que même les choses les plus « simples » peuvent être incroyablement compliquées et dépasser de loin notre compréhension, du moins pour l’instant. En fait, il y a une grande ironie: plus nous en apprenons sur le monde physique, plus les mystères qui se présentent à nous sont grands.
Par ailleurs, la métaphore du Psaume 131:2, « Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère » (LSG), est une image puissante de quelqu’un qui trouve le repos, et qui est apaisé dans l’étreinte de Dieu. Il fait référence à la relation d’amour qu’un enfant entretient avec sa mère à différents stades de sa vie. En nous sevrant des ambitions terrestres et de l’orgueil, Dieu nous introduit à la nourriture solide, qui consiste à « faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jn 4:34, voir aussi Heb 5:12-14). La confiance enfantine décrite dans le Psaume 131 est une foi mure qui a été éprouvée par les difficultés de la vie et qui a trouvé Dieu fidèle à Sa Parole.
À la fin, l’attention du psalmiste se porte sur le bienêtre du peuple de Dieu. En fin de compte, nous sommes appelés à utiliser notre expérience avec Dieu pour renforcer Son église. C’est-à-dire que ce que nous avons appris, personnellement, de la fidélité et de la bonté de Dieu, nous pouvons le partager avec d’autres qui, pour quelque raison que ce soit, luttent encore avec leur foi. Notre témoignage sur Christ peut même se faire au sein de l’église elle-même, où de nombreuses personnes ont besoin de Le connaitre par elles-mêmes.
« Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Mt 18:3, LSG). Que nous dit Jésus dans ce passage? Qu’implique cette idée?