Lisez Psaumes 119:103, 104; Psaumes 119:147; et Psaumes 119:162. Quelle était l’attitude de David à l’égard de la Parole de Dieu? Comment cela avait-il influencé les réformateurs et comment cela influence-t-il nos vies aujourd’hui?
La Bible était le fondement de la foi des réformateurs et l’essence de leur enseignement. Ils avaient compris qu’il s’agit de la « parole vivante et permanente de Dieu » (1 Pi 1:23, LSG), et en avaient chéri chaque mot. En lisant ses pages et en croyant à ses promesses, leur foi fut fortifiée et leur courage renouvelé. « Il en est ainsi de toutes les promesses de la Parole de Dieu. Jésus nous les adresse comme si nous entendions réellement sa voix. C’est par elles qu’il nous communique sa grâce et sa puissance. Elles sont les feuilles de cet arbre dont parle l’Apocalypse et qui servent à “la guérison des nations”. Apocalypse 22:2. Elles deviennent la force du caractère, l’inspiration de la vie. Il n’est rien au monde qui possède une plus grande puissance de guérison, rien qui puisse inspirer davantage le courage et la foi, insuffler une énergie vivifiante à l’être tout entier. » Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 78.
Les Écritures font briller la joie sur notre tristesse, l’espoir sur notre découragement et la lumière sur nos ténèbres. Elles nous donnent une direction quand nous sommes confus, la certitude quand nous sommes perplexes, la force dans notre faiblesse et la sagesse dans notre ignorance. Lorsque nous méditons sur la Parole de Dieu et que, par la foi, nous faisons confiance à Ses promesses, la puissance vivifiante de Dieu donne de l’énergie à tout notre être, physiquement, mentalement, émotionnellement et spirituellement.
Les réformateurs n’avaient dans leur esprit que les Écritures. Ils vivaient de la Parole, et beaucoup d’entre eux étaient morts à cause de la Parole. Ils n’étaient pas des chrétiens désinvoltes, complaisants, négligents, ayant une vie dévotionnelle superficielle. Ils savaient que sans la puissance de la Parole de Dieu, ils ne résisteraient pas aux forces du mal qui se dressaient contre eux.
La passion de Jean Wiclef était de traduire la Bible en anglais afin que le commun des mortels puisse la lire et la comprendre. Comme cela était illégal, il avait été jugé pour sa foi, considéré comme hérétique et condamné à mort. Lors de son procès, Wiclef avait lancé un appel sincère. « “Contre qui prétendez-vous vous être élevés? leur demanda-t-il dans sa péroraison. Contre un vieillard qui a déjà un pied dans la tombe? Non! C’est contre la vérité, qui est plus puissante que vous, et qui finira par vous vaincre.” » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 77. Les dernières paroles de Wiclef s’étaient concrétisées lorsque la lumière de la vérité de Dieu avait dissipé les ténèbres du Moyen-Âge.
De quelle manière les Écritures vous réconfortent-elles dans les moments d’épreuve?