Lisez Ellen G. White, «L’exode», pp. 241250, dans Patriarches et prophètes.
Dieu était du côté des Israélites malgré la petitesse de leur foi. Il souhaitait les instruire et les guider pour qu’ils pensent et agissent en tant que peuple élu. Dieu les dirigea patiemment et les mena à un lieu où ils rencontreraient moins de défis. Ellen
G. White explique: «Or, les Israélites étaient peu préparés... La foi en Dieu encore peu éclairée, sans armes, non accoutumés à la guerre, l’esprit déprimé par une longue servitude, embarrassés par les femmes, les enfants, les brebis et les bœufs, ils auraient été terrorisés et se seraient découragés. Leur marche vers la mer Rouge révélait à la fois la miséricorde et la sagesse de Dieu.» Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 242.
En abordant le cantique de Moïse, l’ouvrage Andrews Bible Commentary déclare: «La certitude de cet acte rédempteur de Dieu dans l’histoire nous assure que nous n’avons rien à craindre pour l’avenir. La dernière strophe se concentre sur les ennemis futurs qui seraient affrontés dans la conquête de Canaan. Grâce à la «grandeur» du bras de Dieu, ils resteraient «muets comme une pierre» (v. 16). Lorsque nous faisons face à des impossibilités apparentes, lorsque nous nous sentons acculés et que nous ne savons pas vers où nous tourner, nous pouvons trouver l’assurance dans ‘Le Cantique de Moïse’, car il commémore un grand évènement dans l’histoire du peuple de Dieu.» (Andrews Bible Commentary, “Exodus”, Berrien Springs, MI: Andrews University Press, 2020, p. 214).
Discussion:
Pourquoi nous retrouvons-nous si souvent dans la même position que les Hébreux après leur remarquable délivrance d’Égypte, devant le défi de la mer Rouge? C’est-à-dire, en dépit de tant de preuves de la bonté de Dieu envers nous et de Sa puissance, pourquoi est-il si facile pour nous d’exprimer un manque de foi?
Même après tout ce qui s’était passé, y compris la mort des premiers-nés, pourquoi Pharaon poursuivrait-il encore Israël? Que devrait nous enseigner cela sur le danger pour chacun de nous de s’endurcir par le péché?
Bien que nous fassions tous face à des épreuves terribles, beaucoup d’entre nous ont vécu, et vivent encore, des jours heureux orien de mauvais ne nous arrive ni à nos proches. Pourquoi devons-nous voir ces moments comme des preuves de la grâce et de la protection de Dieu, car, en fin de compte, nous vivons sur un territoire «ennemi»? Pourquoi devons-nous toujours nous rappeler de louer Dieu, puisque nous ne savons pas de quelles calamités Il nous a épargnés?