Lisez Ellen G. White, « La prise de Jéricho », pp. 453-458, dans Patriarches et prophètes.
« Le péché même qui causa la perte d’Acan avait sa racine dans l’amour de l’argent. C’est un des péchés les plus communs de nos jours, et dont on fait le moins de cas...
La confession d’Acan était venue trop tard pour qu’elle pût lui profiter. Il avait vu l’armée d’Israël revenir d’Aï battue et découragée; il avait vu Josué et les anciens courbés vers la terre dans une angoisse inexprimable. S’il avait fait sa confession alors, il aurait donné quelque preuve d’un vrai repentir. Mais il garda le silence. Il entendit annoncer qu’un grand péché, dont on précisait la nature, avait été commis; mais ses lèvres restèrent closes. Puis on commença à tirer au sort. L’âme glacée d’épouvante, il vit successivement désigner sa tribu, puis son clan, puis sa famille! Mais là encore, il se refusa à balbutier le moindre aveu. Il attendit que le doigt de Dieu se fût posé sur lui et ne parla que lorsqu’il n’y eût plus moyen de rien cacher. Il est fréquent, hélas! ce genre de confession où l’on ne reconnait sa faute qu’après son dévoilement à tous les regards. Qu’il est différent, le repentir de celui qui avoue un péché connu seulement de lui-même et de Dieu! Acan n’eût pas même confessé sa faute s’il n’avait espéré éviter, par-là, les conséquences de son vol. Lorsque sa confession se produisit enfin, elle ne servit qu’à montrer que son châtiment était juste. Elle ne renfermait ni repentir sincère, ni contrition, ni changement de disposition, ni horreur du mal. » Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 454-456.
Discussion:
Discutez des implications du dixième commandement (Ex 20:17) dans un monde dominé par la publicité et le consumérisme. Comment pouvons-nous faire la distinction entre un désir et un besoin, et pourquoi cette distinction est-elle importante?
Lisez la prière de Daniel dans Daniel 9:4-19. Pourquoi est-il significatif que Daniel, en confessant les péchés d’Israël, n’ait cessé de dire que « nous » avons fait toutes ces mauvaises choses, même si nous n’avons aucune trace de Daniel lui-même ayant fait le mal?
Pensez à la question à la fin de l’étude de jeudi. Pourquoi l’obéissance des Israélites à toutes les « lois et [les] ordonnances » était-elle si importante pour leur témoignage? Comment ce même principe s’applique-t-il à notre église aujourd’hui? C’est-à-dire, à quel point notre témoignage serait-il plus efficace si nous suivions réellement tout ce que Dieu nous a donné?