Le prophète Amos déclare que «le Seigneur, l'Éternel, ne fait rien Sans avoir révélé son secret à ses serviteurs, les prophètes» (Am 3:7, LSG), et par le prophète Moïse, Il avait révélé à Pharaon ce qui allait arriver ensuite. Un avertissement des plus solennels fut donné à Pharaon. Ce sera un jugement juste contre l'orgueil, l'exploitation, la violence et l'idolâtrie. Ce sont ces maux qui ont déclenché ces calamités sur l'Égypte.
Lisez Exode 11:1-10. Quel avertissement Dieu avait-Il donné avant d’exécuter le jugement sur l’Égypte?
Dieu avait accordé à l’Égypte un moment de réflexion: trois jours de ténèbres(Ex 10:23), pour considérer les récents évènements et leur signification. Il leurdonna également un ultime avertissement explicite, la dernière opportunité defaire ce qui est juste. Mais Exode 11:8 dit que Moïse «sortit de chez Pharaon,dans une ardente colère» (LSG). Pourquoi Moïse était-il parti en colère?Probablement parce qu’il savait que la tragédie, la dixième plaie, allait frapperde nombreux innocents, tout cela à cause de l’entêtement de Pharaon.
De plus, le nombre dix a une signification symbolique dans la Bible. Dixreprésente la plénitude ou la complétude (pensez aux Dix Commandements comme une révélation complète de la loi morale divine). Les dix plaiesd’Égypte illustrent l’expression totale de la justice et de la rétribution de Dieu.Dieu est le Juge, et Il s’oppose à l’orgueil, à l’injustice, à la discrimination,à l’arrogance, à l’exploitation, à la cruauté, et à l’égoïsme. Il est du côté dessouffrants, des abusés, des maltraités, et des persécutés. Dieu rendra justice,ce qui est véritablement une autre manifestation de Son amour. (Voir Ps 2:12, Ps 33:5, Ps 85:11, Ps 89:14, Ps 101:1, Esa 16:5, Jer 9:24.)
Nous aussi, nous devons faire de notre mieux pour être à la fois aimants etjustes. Cependant, il est facile de tomber dans des extrêmes, d’un côté ou del’autre. Par «amour», nous fermons les yeux sur les torts, sur ce qui doit êtrecorrigé. Ou bien nous appliquons la justice de façon froide, comme si elle étaitde fer. Aucun des deux extrêmes n’est correct. Au contraire, voici l’idéal: «Etce que l'Éternel demande de toi, C'est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu» (Mi 6:8, LSG).
Si nous n’arrivons pas à atteindre cet équilibre parfait (ce qui est le cas), pourquoi vaut-il mieux alors pencher du cé de la miséricorde plut que de la justice? Ou, est-ce vraiment le cas?