Lisez Ellen G. White, « La Tour de Babel », chap. 10, dans Patriarches et prophètes.
« “Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu.” (Apo 21:1). Les flammes qui ont consumé les méchants ont purifié la terre. Toute trace de malédiction s’est évanouie. Aucun enfer éternellement embrasé ne rappellera aux élus les terribles conséquences du péché. Il en restera toutefois un souvenir: les traces cruelles de sa crucifixion resteront à jamais visibles à la tête, au côté, aux mains et aux pieds de notre Rédempteur. En le contemplant dans sa gloire, le prophète s’écrie: c’est comme l’éclat de la lumière; des rayons partent de sa main; là réside sa force 4.” Cette main, ce côté percé d’où a jailli le flot cramoisi qui a réconcilié l’homme avec Dieu, ces blessures où “réside sa force”, voilà sa gloire. “Puissant pour sauver” par le sacrifice rédempteur, il a aussi la force d’exercer la justice contre les contempteurs de sa miséricorde. Mais ses plus hauts titres de gloire seront les marques de son humiliation. Pendant les siècles éternels, les cicatrices du Calvaire raconteront sa louange et proclameront sa puissance. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 596-597.
Discussion:
À la fin, toutes les réalisations terrestres, si grandioses soient-elles, seront réduites en poussière, en cendres, et finalement anéanties pour toujours. Cela inclut toutes les choses grandioses et glorieuses que vous avez pu accomplir ou que vous êtes en train d’accomplir. Pourquoi est-il toujours important de garder cette perspective à l’esprit? Comment cette perspective devrait-elle vous aider à bien établir vos priorités?
Examinez attentivement la bête de la mer d’Apocalypse 13:1-10. De quelles manières cette bête est-elle la conséquence naturelle de l’état d’esprit de Babel? Elle est clairement le résultat cumulatif de toutes les « nations » humaines, de Babylone au pouvoir de la petite corne. Quelles caractéristiques de chaque empire avez-vous remarquées qui ont persisté au fil du temps? De quelles manières le monde reflète-t-il encore les valeurs de Babylone ou de Rome, par exemple?
Comment, en tant qu’Adventistes, trouvons-nous le juste équilibre entre suivre le Seigneur et obéir aux lois de la nation ou du gouvernement sous lequel nous vivons? Que se passe-t-il lorsque l’obéissance à l’un conduit à la désobéissance à l’autre?