Lisez Psaume 2; Psaume 110:1-3; Psaume 89:4, 13-17; et Psaume 110:1, 2, 5, 6. Que nous apprennent ces textes sur Christ en tant que roi?
La présentation de Dieu en tant que Père du Messie renvoie au couronnement du roi, lorsque celui-ci avait été adopté dans l’alliance de Dieu (Ps 2:7, Ps 89:26-28). Le Psaume 2:7 prévoit la résurrection et l’exaltation de Christ comme l’aube de la nouvelle alliance éternelle et du sacerdoce royal de Jésus (Ac 13:33-39, Heb 1:5, Heb 5:5). Le Messie est assis à la droite de Dieu et jouit d’un honneur et d’une autorité sans précédent (Ps 110:1; Ac 7:55, 56). « En outre, l’interaction entre l’Éternel et l’« oint » (le Messie) suggère même une intention d’identifier ce Messie davidique au Seigneur Lui-même... Si celui qui est assis à la droite est le Seigneur, alors le Seigneur est le Messie, puisque ce dernier est aussi vu à la droite [voir Ps 110:1, 5.] » (Jacques Doukhan, On the Way to Emmaus, Clarksville, MD : Lederer Books, 2012, pp. 26, 27.)
À la fin, Christ aura une victoire absolue sur Ses ennemis. Faire des ennemis un « marchepied » est une image qui reflète la coutume des anciens rois du Proche-Orient de placer leurs pieds sur la nuque de leurs ennemis vaincus pour démontrer leur domination totale sur eux. Cependant, la verge de Christ n’est pas un instrument de terreur (Ps 2:9, Ps 110:2).
La verge était à l’origine tenue par les chefs de tribus comme symbole de la tribu (Nb 17:2-10). La verge de Christ vient de Sion parce qu’Il représente le peuple de Sion. Sa verge est le symbole du jugement divin, qui met fin à la domination du mal et illustre le règne sans partage de Christ (Apo 2:27, Apo 12:5). Même les rois méchants ont la possibilité de se repentir et de se soumettre à Messie (Ps 2:10-12).
Dans la scène de Daniel 7, nous avons une représentation graphique de la victoire finale de Christ, qui montre qu’après le jugement en faveur « des saints du Très-Haut » (Dn 7:22, LSG), Son royaume est établi, et « Son règne est un règne éternel » (Dn 7:27, LSG). Grâce à la croix, la promesse du royaume est assurée. Une bénédiction est promise à tous ceux qui se confient au Roi, et le peuple se réjouit du règne souverain et juste du Messie (Ps 2:12, Ps 89:15-17).
Comme il est bon de savoir que, oui, à la fin, le bien triomphera du mal, que la justice sera rendue et que la douleur et la souffrance seront à jamais vaincues. Comment cette vérité devrait-elle nous réconforter aujourd’hui, alors que, d’un point de vue humain, le mal semble prospérer?