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Réflexion avancée

Date
Vendredi 21 février 2025

Lisez Ellen G. White, « Dieu avec nous », pp. 9-17, dans Jésus-Christ.

« Il ne faut pas voir dans le plan de la rédemption le produit d’une réflexion tardive, consécutive à la chute d’Adam. Il s’agit de “la révélation du mystère tenu secret dès l’origine des temps”. Cette révélation dévoila les principes qui dès les âges éternels sont à la base du trône de Dieu. Dieu et le Christ ont prévu dès le commencement l’apostasie de Satan et la chute de l’homme, amenée par le pouvoir trompeur de cet apostat. Dieu n’est pas l’auteur du péché, mais il en a prévu l’existence et il s’est préparé à faire face à cette terrible éventualité. Si grand était son amour pour le monde qu’il s’est engagé à donner son Fils unique, “afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle”. » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 12.

Discussion:

Comment le fait que Dieu n’obtient pas toujours ce qu’Il veut affecte-t-il votre façon de penser à ce qui se passe dans ce monde? Quelles sont les implications pratiques de la compréhension du fait que Dieu a des désirs insatisfaits?

Si nous revenons à l’analogie du gâteau présentée lors de l’étude de jeudi, nous pouvons comprendre pourquoi, bien que Dieu et Christ aient su à l’avance que l’apostasie de Satan se produirait, ils nous aient tout de même créés. L’amour devait faire partie du mélange, et l’amour implique la liberté. Plut que de ne pas nous créer comme des êtres capables d’aimer, Dieu a choisi de nous créer pour que nous puissions aimer, tout en sachant qu’en fin de compte, cela conduirait Jésus à la croix. Que nous enseigne ce fait sur le caractère sacré et fondamental de l’amour dans le gouvernement de Dieu, sachant que Christ a souffert sur la croix plut que de nous refuser la liberté inhérente à l’amour?

Souvent, nous nous lamentons à propos du mal et de la souffrance dans ce monde, mais combien de fois prenons-nous le temps de penser au fait que Dieu lui-même se lamente et est attristé par la souffrance et le mal? Quelle différence cela fait-il pour notre compréhension du mal de reconnaitre que Dieu Lui-même souffre à cause du mal et de la souffrance?

Comment cette vérité – que beaucoup de choses que Dieu ne veut pas se passent dans ce monde – vous aide-t-elle à faire face à votre propre souffrance, surtout quand elle n’a pas de sens et semble ne mener à rien de bon du tout?

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