En obéissant aux ordres de Dieu, Moïse alla voir Pharaon pour commencer le processus au cours duquel il ferait «sortir d'Égypte mon peuple, les enfants d'Israël» (Ex 3:10, LSG).
Quelle fut la réponse de Pharaon à la demande de Dieu: «Laisse aller mon peuple» (voir Ex 5:1, 2), et quelle signification peut-on trouver dans cette réponse?
«Qui est l'Éternel» déclara Pharaon, non pas par désir de Le connaitre mais, au contraire, comme un acte de défi ou même de déni de ce Dieu qu'il admet ne pasconnaitre. «Je ne connais point l'Éternel» (LSG), dit-il, presque avec fierté. Combien de personnes à travers l'histoire ont prononcé la même chose? C'est tragique, car, comme le dit Jésus Lui-même, «Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ» (Jn 17:3).
L'Égypte, ayant Pharaon comme roi, symbolise un pouvoir qui rejette la présence et l'autorité de Dieu. C'est une entité qui s'oppose à Dieu, à Sa Parole et à Son peuple. La déclaration suivante de Pharaon, «Je ne laisserai point aller Israël», révèle encore pluscette rébellion contre le Dieu vivant, faisant d'Égypte un symbole non seulement du déni de Dieu, mais aussi d'un système qui se met en guerre contre Lui.
Il n'est pas surprenant que beaucoup aient vu cette même attitude, des millénaires plus tard, lors de la Révolution française (voir aussi Esa 30:1–3 et Ap 11:8). Pharaon pensait qu'il était un dieu ou le fils d'un dieu — une référence générale à une croyance en son propre pouvoir suprême, sa force et son intelligence.
«De toutes les nations dont l’Écriture nous rapporte l’histoire, c’est l’Égypte qui a le plus effrontément nié l’existence de Dieu et foulé aux pieds ses commandements. Aucun monarque ne s’était jamais révolté plus audacieusement contre l’autorité du ciel que lepharaon d’Égypte. Quand Moïse lui apporta un message de la part de Dieu, il lui réponditavec hauteur: “Qui est l’Éternel, pour que j’obéisse à sa voix, en laissant aller Israël? Je neconnais point l’Éternel, et je ne laisserai point aller Israël.”Tel est le langage de l’athéisme.Or, la nation représentée ici par l’Égypte devait également refuser de reconnaitre les droits du Dieu vivant; elle devait faire preuve d’une incrédulité semblable» Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 233, 234.
Si quelqu'un vous demandait, connaissez-vous l'Éternel? Comment répondriez-vous? Si oui, que diriez-vous de Lui et pourquoi?