Comme nous l’avons appris (voir la leçon cinq), Dieu avait donné aux nations païennes l’occasion de Le connaitre et de se détourner de leurs mauvaises voies. Cependant, ils avaient refusé et étaient finalement confrontés au jugement de Dieu.
Lisez Josué 7:6-9, qui traite de la première réaction de Josué à la calamité qui s’était abattue sur eux. Concentrez-vous particulièrement sur Josué 7:9. Quel principe théologique important trouve-t-on dans ses paroles?
Au début, Josué raisonnait comme les enfants d’Israël l’avaient fait au milieu de leurs difficultés après avoir quitté l’Égypte, comme par exemple: « Que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel dans le pays d’Égypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété? car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude » (Ex 16:3, LSG). Et voici la déclaration de Josué: « Ah! Seigneur Éternel, pourquoi as-tu fait passer le Jourdain à ce peuple, pour nous livrer entre les mains des Amoréens et nous faire périr? Oh! si nous eussions su rester de l’autre côté du Jourdain! » (Js 7:7, LSG).
Peu de temps après, cependant, il montra sa grande préoccupation pour les dommages que le nom et la réputation de Dieu subiront de cette défaite. « Les Cananéens et tous les habitants du pays l’apprendront; ils nous envelopperont, et ils feront disparaitre notre nom de la terre. Et que feras-tu pour ton grand nom? » (Js 7:9, LSG).
Cela révèle un principe au cœur des desseins de Dieu envers Israël. Bien qu’Il eût voulu que les nations païennes reconnaissent les grandes œuvres accomplies pour Son peuple qui Lui obéissait, elles pouvaient aussi, tout comme Rahab, apprendre à connaitre le Dieu d’Israël par la puissance des conquêtes. D’un autre côté, si les choses tournaient mal, comme ce fut le cas ici, les nations jugeraient le Dieu d’Israël comme étant faible (Voir, Nb 14:16, Dt 9:28), ce qui pourrait encourager la résistance cananéenne.
Autrement dit, même dans le contexte de la conquête de la terre par les Hébreux, de profondes questions et de nobles principes étaient en jeu, au premier rang desquels l’honneur et la gloire de Dieu, qui représentaient l’unique espérance tant pour les païens que pour Israël.
Lisez Deutéronome 4:5-9. De quelles manières pouvons-nous voir un parallèle ici entre Israël et son témoignage au monde et notre témoignage en tant qu’adventistes du septième jour aujourd’hui?