Le psalmiste indique comment nos enfants peuvent connaitre Dieu et Son amour bienveillant: «Que chaque génération célèbre tes œuvres, Et publie tes hauts faits!» (Ps 145:4, LSG). Une famille doit parler à une autre de Dieu, de Ses œuvres merveilleuses, et de Ses enseignements, afin de transmettre la connaissance biblique aux générations suivantes.
Lisez Exode 12:24–28. Quel était le point important souligné dans ce passage?
En Israël, les parents étaient les premiers éducateurs et avaient pour devoir de transmettre à leurs enfants l'histoire de l'Exode. Ce récit ne devait pas être perçu comme un simple événement historique du passé, mais comme une expérience personnelle à vivre, même si elle s'était déroulée bien des générations auparavant. En célébrant cette fête, ils devaient s'identifier à leurs ancêtres, et l'histoire devait être revécue et actualisée. Le père dirait: «J'étais en Égypte, j'ai vu la défaite des dieuxégyptiens et les fléaux sur l'Égypte, et j'ai été libéré.» Dans le livre de l'Exode, la manière dont les parents devaient répondre aux questions de leurs enfants concernant la Pâque est soulignée deux fois (voir Dt 6:6–8 et Ex 13:14–16).
Il est important de noter que les Israélites étaient encore en Égypte lorsqu'onleur avait ordonné de célébrer leur libération d'Égypte. Toute la célébration était alors un acte de foi. Après avoir reçu leurs instructions, «Le peuple s'inclina et se prosterna» (Ex 12:27, LSG) devant leur Rédempteur, puis tous suivirent les instructions de la Pâque.
Dans Deutéronome, il est rappelé aux Israélites de raconter leur histoire de manière à pouvoir l’intérioriser comme leur propre parcours. Remarquez le ton collectif de ce récit ainsi que l'accent mis sur l'expérience présente: «Mon père était un Araméennomade; il descendit en Égypte avec peu de gens, et il y fixa son séjour; là, il devintune nation grande, puissante et nombreuse. Les Égyptiens nous maltraitèrent et nousopprimèrent, et ils nous soumirent à une dure servitude. Nous criâmes à l'Éternel, leDieu de nos pères. L'Éternel entendit notre voix, et il vit notre oppression, nos peineset nos misères. Et l'Éternel nous fit sortir d'Égypte, à main forte et à bras étendu, avec des prodiges de terreur, avec des signes et des miracles. Il nous a conduits dans ce lieu, et il nous a donné ce pays, pays où coulent le lait et le miel» (Dt 26:5-9, LSG).
En racontant et en répétant l'histoire de la Pâque (ou tout évènement de l'histoire sacrée) à leurs enfants, les parents se souvenaient également de ce que Dieu avait fait pour eux et pour leur peuple. Raconter l'histoire était aussi bien pour celui qui parlait que pour ceux qui écoutaient.