Lisez Exode 8:20–9:12. Qu’enseigne ce récit sur le fait que, malgré les manifestations de la puissance et de la gloire de Dieu, l’humanité a encore la liberté de Le rejeter?
Uatchit était la déesse égyptienne des mouches et la dame des marais. Le dieu Khepri (dieu du soleil levant, de la création et de la renaissance) était représenté avec une tête de scarabée. Ces «dieux» furent vaincus par l’Éternel. Dans ce récit (Ex 8:20–24), tandis que les Égyptiens souffraient, les Hébreux étaient protégés. En effet, aucune plaie ne les affecta.
Ainsi, Dieu tentait encore une fois de faire comprendre à Pharaon que:«moi, l'Éternel, je suis au milieu de ce pays» (Ex 8:22, LSG).
Ainsi, Pharaon commença à négocier. Nul doute que la pression montait. Il était prêt à ce qu’Israël adore leur Dieu et Lui offre des sacrifices, mais uniquement dans le pays d'Égypte (Ex 8:25). Ses conditions étaient inacceptables,car les animaux étaient considérés comme sacrés en Égypte, et les sacrifier aurait suscité la violence contre les Hébreux. De plus, tel n’était pas le plan de Dieu pour Israël.
Entretemps, la plaie suivante (Ex 9:1–7) frappa le bétail. Hathor, la déesse égyptienne de l’amour et de la protection, était représentée avec une tête de vache. Le dieu Apis, un taureau, était également très populaire et grandementrespecté dans l’Égypte ancienne. Ainsi, dans cette cinquième plaie, d’autresdivinités majeures furent vaincues lorsque le bétail des Égyptiens mourut.
Dans la sixième plaie (Ex 9:8–12), La défaite totale d’Isis, déesse de la médecine, de la magie et de la sagesse, était manifeste. Nous voyons aussi la défaite des divinités telles que Sekhmet (déesse de la guerre et des épidémies) et Imhotep (dieu de la médecine et de la guérison), incapables de protéger leurs propres adorateurs. Ironiquement, même les magiciens et les sorciers, si durement affligés, ne purent plus se présenter à la cour du roi, montrant ainsi leur impuissance face au Créateur du ciel et de la terre. Pour la première foisdans le récit des dix plaies, le texte mentionne que «L'Éternel endurcit le cœur de Pharaon» (Ex 9:12, LSG). Bien que cette expression puisse être déroutante,comprise dans son contexte, elle révèle une fois de plus que l’Éternel nous laisse récolter les conséquences de notre constant rejet de Sa personne.
Le problème de Pharaon n’était pas intellectuel; il avait suffisammentde preuves rationnelles pour faire le bon choix. C’était plut un problème de cœur. Que nous enseigne cela sur l’importance du fait de gar der notre cœur?