Lisez Ellen G. White, «Les plaiesd’Égypte», pp. 221 à 234 dans Patriarches et prophètes.
«Il avait livré son peuple à la cruauté des Égyptiens afin de lui faire connaitre par expérience l’influence avilissante de l’idolâtrie. En châtiant ce prince, Dieu montrait son horreur de l’idolâtrie, de l’oppression et de la cruauté… Cet endurcissement n’était pas l’effet d’un pouvoir surnaturel et arbitraire. Dieu lui donnait des preuves irréfutables de sa puissance, preuves dont il refusait de reconnaitre l’évidence, en fermant volontairement les yeux à la lumière. Chaque résistance le confirmait davantage dans sa rébellion, et il marchait désormais, tête baissée, au-devant de son destin. Il passait d’un degré d’obstination à un autre, jusqu’au moment où il fut appelé à contempler les visages inanimés des premiers-nés de tout son peuple.» Ellen G. White, Patriarches et prophètes, pp. 229, 230.
«Le soleil et la lune, objets de culte pour les Égyptiens, semblaient euxmêmes frappés, aussi bien que leurs adorateurs, par le pouvoir qui allaitbriser les fers de la nation de l’Éternel. Ce mystérieux fléau révélait à la fois la miséricorde de Dieu et sa répugnance à détruire ses créatures. Avant depunir l’Égypte d’une dernière plaie, la plus effroyable de toutes, il donnait à ce peuple l’occasion de se repentir.» Patriarches et prophètes, p. 234.
Discussion:
Approfondissez la question de savoir pourquoi Pharaon s'était laissé endurcir à ce point, alors que le choix évident et correct — Laisse aller le peuple! — s'imposait. Comment quelqu'un peut-il devenir si aveuglé par lui-même? Quels avertissements devons-nous tirer de cela pour nous-mêmes quant à la façon dont nous pouvons réellement devenir si endurcis dans le péché que nous prenons des décisions désastreuses, alors que la bonne décision et le bon chemin sont évidents devant nous? Quels autres personnages bibliques ont commis la même erreur? Pensez, par exemple, à Judas.
À un moment donné, au milieu des ravages que Pharaon avait causés à sapropre terre et à son peuple, il déclara: «Cette fois, j'ai péché; c'est l'Éternel qui est le juste, et moi et mon peuple nous sommes les coupables» (Ex 9:27, LSG). Bien qu’il s’agisse d’une belle confession, comment savons-nous qu’elle n’était pas sincère?