Lisez Josué 22:30-34. En quoi tout cet incident nous donne-t-il un aperçu de la résolution des conflits et des moyens d’assurer l’unité de l’église? (Voir aussi Ps 133; Jn 17:20-23; 1 Pi 3:8, 9.)
L’histoire de Josué 22 a plusieurs principes de communication qui peuvent s’appliquer aux relations humaines quotidiennes dans la famille, l’église et la communauté.
- Lorsque les choses vont mal ou semblent aller mal, la meilleure chose à faire est de communiquer au lieu d’étouffer nos observations jusqu’à ce qu’elles explosent. Il est bon pour le peuple de Dieu de ne pas rester indifférent lorsque des problèmes semblent surgir. Bien sûr, si les tribus de l’est du Jourdain avaient communiqué leur intention de construire un autel, toute la question aurait pu être évitée.
- Même si l’on est convaincu de son jugement, il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. Les tribus de l’ouest du Jourdain n’avaient pas tardé à croire la rumeur qui était parvenue à leurs oreilles et à tirer la fausse conclusion que les tribus de l’est du Jourdain avaient déjà apostasié.
- Discutez des problèmes réels ou perçus avant d’agir en fonction de vos conclusions.
- Soyez prêt à faire des sacrifices pour atteindre l’unité. Les tribus de l’ouest du Jourdain étaient prêtes à renoncer à une partie de leur parcelle pour accueillir les autres tribus, si le fait d’être de l’autre côté du Jourdain était la cause de leur apostasie présumée.
- Lorsque vous êtes accusé, à tort ou à raison, donnez une réponse douce qui détourne la colère. Répondre à une accusation par une contre-accusation ne mènera jamais à la paix. Essayez de comprendre avant d’essayer d’être compris.
- Réjouissez-vous et bénissez Dieu lorsque la paix est rétablie. Il est merveilleux de voir que la congrégation principale d’Israël avait éprouvé une joie sincère lorsqu’elle avait appris la véritable motivation des deux tribus et demie. Ils n’étaient pas si fiers de leur jugement qu’ils ne pouvaient pas admettre qu’ils avaient eu tort.
Si les tribus situées à l’est du Jourdain avaient sombré dans l’apostasie, le peuple d’Israël aurait été tenu de faire respecter les exigences de l’alliance. L’unité ne saurait en aucun cas servir de prétexte pour atténuer la vérité ou renoncer aux principes bibliques. Toutefois, la discipline ecclésiale ne devrait constituer qu’un ultime recours — et non le premier —, après l’échec de démarches sincères de réconciliation et d’accompagnement pastoral, fondées sur la Parole de Dieu. Que nos églises seraient transformées si de tels principes, pourtant simples, étaient appliqués avec constance et fidélité !