Lecture de la semaine
Ex 7:8–10:29; Nb 33:4; Rm 1:24–32; Ps 104:27, 28; Esa 28:2, 12–17; Esa 44:9, 10, 12–17..
Verset à mémoriser
«Le cœur de Pharaon s'endurcit, et il ne laissa point aller les enfants d'Israël, selon ce que l'Éternel avait dit par l'intermédiaire de Moïse» (Exode 9:35, LSG).
Un fermier essayait de faire avancer son âne, mais la bête refusait de bouger. Il saisit alors une grosse branche et frappa l'animal qui, à la suite de cela, se mit en mouvement. Lorsqu'on lui demanda pourquoi ce geste avait fonctionné, il répondit: «Eh bien, il fallait d'abord attirer son attention.»
En mettant de côté les considérations liées à la cruauté envers les animaux, il y a une leçon à tirer de cette histoire, particulièrement dans le contexte de la sortie des Hébreux d'Égypte. Moïse avait reçu ses ordres et se rendit chez Pharaon avec les célèbres paroles de Dieu, shalach et ami, c’est-à-dire «Laisse aller mon peuple»
Cependant, Pharaon ne voulut pas libérer le peuple de Dieu. Les Écritures n’ont jamais explicitement donné les raisons de la réticence de Pharaon, bien qu'il y ait le fait que les Hébreux ne représentent une menace militaire (voir Ex 1:10). Il est fort probable, comme c’est souvent le cas avec l’esclavage, la raison première était probablement économique. Ils représentaient une main-d’œuvre bon marché, et Pharaon ne voulait pas perdre les avantages économiques qu’ils lui offraient. Il allait donc falloir le convaincre, non seulement pour attirer son attention, mais aussi pour lui faire changer d’avis.
*Étudiez cette leçon pour le sabbat 26 juillet.