Les dix plaies d’Égypte n’étaient pas dirigées contre le peuple égyptien, mais contre ses dieux. Chaque plaie frappait au moins l’un d’eux.
Lisez Exode 7:14–8:19. Que s’est-il passé lors de ces plaies?
Dieu avait averti Moïse que le dialogue avec Pharaon serait difficile, presque impossible (Ex 7:14). Cependant, Dieu voulait se révéler à Pharaon et aux Égyptiens. Il décida donc de communiquer avec eux de manière à ce qu’ils puissent comprendre. Par ailleurs, les Hébreux bénéficieraient de cette confrontation, car ils apprendraient à mieux connaitre leur Dieu.
La première plaie visait Hâpi, le dieu du Nil (Ex 7:17-25). La vie en Égypte dépendait totalement de l’eau du Nil. Là où il y a de l’eau, il y a de la vie. L’eau était la source de vie, donc ils avaient inventé leur dieu, Hapi, et l’adoraient comme étant le pourvoyeur de la vie.
Évidemment, seul le Dieu vivant est la Source de vie, le Créateur de tout, y compris l’eau et la nourriture (Gn 1:1, 2, 20–22; Ps 104:27, 28; Ps 136:25; Jn 11:25; Jn 14:6). Le fait de transformer l’eau en sang symbolise la transformation de la vie en mort. Hapi ne pouvait ni donner ni protéger la vie; cela n’estpossible que par le pouvoir de l’Éternel.
Dieu donna alors une autre chance à Pharaon. Cette fois-ci, la déesse grenouille Heqet fut directement confrontée (Ex 8:1–15). Au lieu de la vie, leNil produisit des grenouilles, que les Égyptiens craignaient et abhorraient. Ils voulaient s’en débarrasser. Le moment précis où cette plaie fut enlevée montre que le pouvoir de Dieu était également impliqué dans cette plaie.
La description de la troisième plaie est la plus courte (Ex 8:16–19). Le type d’insecte (hébreu: kinnim) n’est pas clair (des moucherons, des moustiques, des tiques, des poux?) Elle était dirigée contre Geb, le dieu égyptien de la terre. Dieu fit sortir des moucherons de la poussière de la terre, faisant écho au récit biblique de la création, et ils se répandirent dans tout le pays. Incapables de reproduire ce miracle, les magiciens déclarèrent: «C'est le doigt de Dieu!» (Ex 8:19). Pharaon, cependant, refusa toujours de céder.
À l’époque, ou même aujourd’hui, tous les gouvernements humains partagent un point commun: des pécheurs gouvernant d’autres pécheurs. Quel mal peut-on prévoir dans ce cas?