Il y a une tendance malheureuse chez certains chrétiens à se concentrer sur les aspects difficiles de la prophétie biblique. Nous voyons que des temps difficiles nous attendent, et l’étude de la prophétie peut être motivée par la peur, en se concentrant sur les difficultés plutôt que sur la résolution des problèmes que promet l’histoire prophétique. Bien que Dieu ne présente pas l’avenir comme rien que du bonheur, et qu’Il soit honnête quant aux évènements qui se dérouleront entre maintenant et la fin du grand conflit, il est important de lire toujours l’histoire jusqu’au bout.
Dans l’histoire d’Esther, nous rencontrons Haman, qui est avide de position et de pouvoir. Il avait une grande autorité dans l’empire, au-dessus de tous les autres princes (Esther 3:1).
Boaz tombe profondément amoureux de Ruth et souhaite l’épouser, mais il y a un obstacle important: il y a un parent plus proche qui a aussi droit sur la femme et les terres. Si nous considérons Boaz comme un type de Christ, cette situation peut révéler un problème en jeu dans le grand conflit. Christ nous aime, mais il y a aussi un « parent plus proche » qui nous revendique: Satan.
Naomi avait demandé que son nom soit changé en Mara, à cause de l’amertume qui avait envahi sa vie (voir Ruth 1:20). Notre relation avec notre Créateur a été irréparablement endommagée par le péché, nous plongeant dans la pauvreté spirituelle. Nos perspectives sont sombres, et nous passons notre vie à glaner ce que nous pouvons des bordures des champs, vivant des miettes de joie qui peuvent encore être trouvées dans un monde brisé. Mais tout change au moment où nous faisons une découverte remarquable: Dieu ne nous a pas oubliés.