Aller au contenu principal
Accueil
MALINA (Malgaches adventistes de Lyon intéressés par l'avenir)

Navigation principale

  • Accueil
  • Ecole Sabbat Jour
  • Vigile Jour
  • Ecole Sabbat Semaine
  • Ecole Sabbat S. dernière
  • Ecole Sabbat S. prochaine
  • Radio AWR

Fil d'Ariane

  1. Accueil

Ecole Sabbat Semaine

Des limites claires

Date
Mardi 16 décembre 2025

En reprenant les mêmes paroles qui lui avaient été adressées au début du livre (Josué 1:7-8), Josué affirma que la mission confiée à Israël ne relevait pas essentiellement du domaine militaire, mais d’un ordre spirituel: il s’agissait d’obéir à la volonté de Dieu telle qu’elle est révélée dans la Torah.

À votre avis, pourquoi Josué avait-il pris une position si ferme concernant les relations d’Israël avec les nations environnantes? (Js 23:6-8, 12, 13).

Le danger auquel était confronté Israël n’était pas la menace de l’animosité des nations restantes, mais le risque de leur amitié. Leurs armes ne représentaient peut-être pas un défi pour Israël; cependant, leur idéologie et leurs valeurs (ou contrevaleurs) pourraient s’avérer plus nuisibles que n’importe quelle force militaire. Josué attira l’attention des dirigeants sur le fait crucial que le conflit dans lequel ils ont été impliqués était d’abord, et en fin de compte, spirituel. Par conséquent, Israël devait maintenir son identité unique.

L’interdiction d’invoquer le nom d’un dieu, de jurer par lui, de le servir ou de se prosterner devant lui est intimement liée à la lutte contre l’idolâtrie. Dans le Proche-Orient ancien, le nom d’une divinité incarnait à la fois sa présence et son pouvoir. Ainsi, évoquer ou invoquer les noms de dieux étrangers, que ce soit dans les salutations courantes ou au cours de transactions commerciales, revenait à reconnaitre leur autorité. Cette pratique favorisait une disposition à se tourner vers ces divinités en période de détresse, contribuant ainsi à l’infidélité d’Israël envers son Dieu (voir aussi Jg 2:1-3, 11-13).

Le danger que représentaient les mariages mixtes avec les Cananéens subsistants résidait dans le risque de compromission spirituelle pour Israël. L’objectif de l’avertissement formulé par Josué n’était nullement de promouvoir une quelconque pureté raciale ou ethnique, mais bien de préserver la fidélité du peuple à l’égard du Dieu d’Israël, en le protégeant de l’idolâtrie, susceptible de provoquer sa ruine spirituelle. L’exemple du roi Salomon illustre de manière saisissante les conséquences désastreuses de telles unions (1 R 3:1 ; 11:1-8). Dans le Nouveau Testament, les chrétiens sont explicitement exhortés à ne pas contracter de mariage avec des non-croyants (2 Cor 6:14). Toutefois, en ce qui concerne les mariages déjà établis, l’apôtre Paul ne recommande pas la séparation, mais encourage plutôt le croyant à mener une vie exemplaire en espérant conduire son conjoint à la foi (1 Cor 7:12-16).

La mise en garde de Josué contre les associations nuisibles conduit inévitablement à la question de la relation du chrétien avec le « monde ». Comment trouver une relation équilibrée avec la société qui nous entoure?

La colère de l’Éternel

Date
Mercredi 17 décembre 2025

Comment devons-nous interpréter les descriptions de la colère de Dieu et de la justice rétributive dans Josué? (Js 23:15, 16) et ailleurs dans les Écritures? (Voir aussi Nb 11:33; 2 Ch 36:16; Ap 14:10, 19; Ap 15:1.)

Israël avait déjà expérimenté la colère de l’Éternel au cours de son errance dans le désert (Nb 11:33 ; 12:9), ainsi que sur la Terre promise (Js 7:1), et il avait pleinement conscience des conséquences redoutables qu’engendrait la provocation de Yahvé par une rupture manifeste de l’alliance. Ces versets marquent le sommetde la sévérité dans la rhétorique de Josué. Il est saisissant d’entendre que l’Éternel pourrait détruire Israël, d’autant plus que le même terme avait auparavant désignél’anéantissement réservé aux Cananéens. De même que les promesses de l’Éternel s’étaient accomplies avec fidélité concernant la bénédiction d’Israël, les malédictions liées à l’alliance (Lv 26; Dt 28) s’accompliront tout aussi assurément si le peuple rejette cette alliance.

À la lumière de la dépossession et de la destruction des Cananéens, ces versets soulignent une fois encore que Yahvé est le Juge ultime de toute la terre. Il déclare la guerre au péché, quel que soit le lieu où celui-ci se manifeste. Israël ne tirait aucune sainteté ni aucun mérite intrinsèque de sa participation à la guerre sainte, pas plus que les nations païennes ne le firent lorsqu’elles devinrent, par la suite, les instruments du jugement de Yahvé contre la nation élue.

Il appartenait à Israël de faire des glorieuses certitudes du passé le socle sur lequel fonder son avenir.

À première vue, l’enseignement biblique sur la colère de Dieu semble difficilement conciliable avec l’affirmation selon laquelle Dieu est amour (Jn 3:16; 1 Jn 4:8). Pourtant, c’est précisément à la lumière de cette colère que la doctrine biblique de l’amour divin prend tout son relief. En effet, la Bible présente Dieu comme un Dieu d’amour, patient et prompt à pardonner (Ex 34:6; Mi 7:18).Cependant, dans un monde marqué par le péché, la colère de l’Éternel constitue l’expression de Sa sainteté et de Sa justice face au mal. Elle ne saurait être réduite à une réaction émotionnelle, vengeresse ou capricieuse.

Le Nouveau Testament enseigne que le Christ s’est fait péché pour nous (2 Cor 5:21) et que, par Sa mort, nous avons été réconciliés avec Dieu (Rm 5:10). Celui qui croit en Lui est préservé de la colère divine (Jn 3:36 ; Eph 2:3 ; 1 Thes 1:10). Ainsi, le concept biblique de la colère de Dieu révèle un Dieu qui est à la fois le Juge équitable de l’univers et le Défenseur de la justice (Ps 7:11; 50:6; 2 Tim 4:8).

S’attacher à Dieu

Date
Jeudi 18 décembre 2025

La seule manière pour Israël d’échapper à la tentation de l’idolâtrie et d’éviter d’attirer la colère divine ne résidait pas dans une simple remémoration des interdits de l’alliance, mais dans l’entretien d’une fidélité consciente et constante envers l’Éternel. Le verbe hébreu traduit par « s’attacher » ou « s’unir » à l’Éternel (voir Dt 4:4) est le même que celui employé pour décrire le lien matrimonial destiné à unir l’épouse à son mari (Gn 2:24), ou encore la fidélité indéfectible de Ruth envers Naomi (Rt 1:14). Il est remarquable de constater que, selon l’appréciation de Josué, cette loyauté avait, jusqu’à ce jour, marqué l’attitude du peuple d’Israël dans son ensemble. Hélas, cette évaluation ne saurait s’appliquer aux époques ultérieures de l’histoire d’Israël, comme le montre de manière accablante le récit du livre des Juges (Jg 2:2, 7, 11; Jg 3:7, 12; Jg 4:1, etc.)

Josué avait appelé Israël à aimer l’Éternel, son Dieu (Js 23:11; cf. Dt 6:5). L’amour ne saurait être contraint sans perdre sa nature même. Pourtant, en quel sens peut-il faire l’objet d’un commandement?

Pour continuer à jouir des bénédictions de l’alliance, les Israélites devront rester fidèle à Dieu. L’hébreu est extrêmement catégorique: « Soyez très prudents pour le bien de votre propre âme. » Le mot ‘Ahaba, « amour » peut faire référence à un large éventail d’affections humaines, y compris l’attachement amical, l’intimité sexuelle, la tendresse maternelle, l’amour romantique et la loyauté envers Dieu. Si nous comprenons l’amour pour Dieu comme un engagement conscient et une dévotion envers Lui, cela peut être enjoint sans violer sa vraie nature (Voir aussi Jn 13:34). Dieu a toujours voulu que l’obéissance à Ses commandements découle d’une relation personnelle avec Lui (Ex 19:4 [« je vous ai... amenés vers moi », LSG], Dt 6:5, voir aussi Mt 22:37) sur la base de ce qu’Il a fait pour eux dans Sa grande miséricorde et Son amour.

Le commandement d’aimer Dieu exprime aussi le caractère réciproque, mais non symétrique, de l’amour divin. Dieu désire entrer dans une relation intime et personnelle avec chaque personne qui répond à Son amour. Ainsi, Son amour universel pour tous constitue le cadre de la manifestation de notre amour volontaire et mutuel.

Jésus avait donné un commandement nouveau à Ses disciples. En quel sens ce commandement était-il nouveau et ancien à la fois? Lisez Jn 13:34, Jn 15:17 et 1 Jn 3:11; cf. Lv 19:18.

Choisissez aujourd’hui!

Date
Samedi 20 décembre 2025

Lecture de la semaine

Js 24; Gn 12:7; Dt 17:19; Dt 5:6; 1 R 11:2, 4, 9; 2 Tim 4:7, 8.

Verset à mémoriser

« Et si vous ne trouvez pas bon de servirl’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir... Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel » (Josué 24:15, LSG).

Le dernier chapitre du livre de Josué se situe dans le cadre solennel d’une cérémonie de renouvellement de l’alliance, cette fois conduite par le vénérable chef d’Israël, désormais âgé. Bien qu’il ne s’agisse pas à proprement parler de la conclusion d’une nouvelle alliance, le chapitre présente en réalité un compte rendu structuré de cet acte de réaffirmation, empruntant largement à la forme classique des anciens traités de suzeraineté du Proche-Orient. On y retrouve les éléments caractéristiques suivants: (1) un préambule identifiant le suzerain, initiateur du traité; (2) un prologue historique, relatant les bienfaits passés du suzerain envers le vassal; (3) les stipulations, par lesquelles le vassal est appelé à une fidélité totale, fondée sur la reconnaissance et la gratitude; (4) des bénédictions promises en cas d’obéissance, et des malédictions en cas de transgression; (5) la présence de témoins appelés à attester du serment du vassal; (6) la déposition du document, destiné à être relu périodiquement; (7) enfin, la ratification solennelle de l’engagement.

Josué, conscient de l’imminence de sa mort et de l’absence d’un successeur désigné, convoque Israël à cette solennité pour lui rappeler une vérité essentielle: Yahvé est leur unique Roi. En tant que nation théocratique, Israël n’a pas besoin d’un monarque humain. Sa pérennité et sa protection divine dépendentde sa fidélité exclusive à l’Éternel, son véritable souverain.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 27 décembre.

Ecole Sabbat Semaine

mar 16 déc 2025
Des limites claires
mer 17 déc 2025
La colère de l’Éternel
jeu 18 déc 2025
S’attacher à Dieu
sam 20 déc 2025
Choisissez aujourd’hui!

Ecole Sabbat S. dernière

sam 06 déc 2025
Vivre dans le pays
dim 07 déc 2025
Le dévouement
lun 08 déc 2025
Les accusations...
mar 09 déc 2025
Hantés par le passé
mer 10 déc 2025
Une réponse douce
jeu 11 déc 2025
La résolution de conflits

Ecole Sabbat S. prochaine

Archive mensuelle

  • August 2024 (62)
  • septembre 2024 (57)
  • octobre 2024 (63)
  • novembre 2024 (60)
  • décembre 2024 (58)
  • janvier 2025 (60)
  • février 2025 (56)
  • mars 2025 (58)
  • avril 2025 (60)
  • mai 2025 (62)

Pagination

  • Page précédente
  • 2
  • Page suivante
Propulsé par Drupal